ipv6

IPv6

Des clients des serveurs et des routeurs…

Quand on parle d’échanges sur le web (entre autres…) , le modèle de communication qui prévaut se nomme le client/serveur :

  • Le client (votre navigateur) envoie une requête sur le réseau
  • Les routeurs acheminent la requête jusqu’au serveur
  • Le serveur répond en envoyant la ressource demandée (Une page, une image, une vidéo…)
  • Les routeurs acheminent la ressource jusqu’au client
  • Le client affiche la ressource

les clients et les serveurs doivent parler la même langue (HTTP) et avoir une adresse sur le même réseau; Le choix se limite actuellement à IPv4 ou IPv6.

Un client IPv4 ne peut pas échanger avec un serveur IPv6 et inversement, IPv4 et IPv6 sont donc deux réseaux distincts.

En revanche rien n’empêche les clients, serveurs et routeurs de porter des adresses IPv4 et IPv6 simultanément, c’est même fortement recommandé ! C’est ce qu’on appelle la connectivité dual-stack.

Dans le cas où un chemin (route) IPv4 et un chemin IPv6 existent entre un client et un serveur, le chemin IPv6 sera privilégié.

Distribution des adresses IP

Une organisation américaine (l’IANA) octroie des gros blocs d’adresses IP consécutives à des organisations régionales (RIR) qui à leur tour divisent ces blocs en blocs plus petits et les distribuent à des organisations locales (LIR) qui sont généralement des fournisseurs d’accès internet des opérateurs ou bien des fournisseurs de contenus (hébergeurs).

La pénurie d’adresses IPv4

Les adresses IPv4 sont codées sur 32 bits, ce qui permet d’exploiter (théoriquement) 232 soit 4,3 milliards d’adresses, à ventiler entre clients, serveurs et routeurs, en date d’écriture de cet article nous sommes 7.8 milliards d’humains sur terre. Vous comprendrez aisément qu’il n’y en aura pas pour tout le monde.

L’IANA est à court de blocs d’adresses IPv4 depuis Janvier 2011 Le RIR européen, le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4 depuis fin 2019, toutes les adresses IPv4 européennes sont donc entre les mains de LIR qui les conservent jalousement.

Comme dans toute pénurie il y a des conséquences :

  • Le tarif des ressources informatiques utilisant IPv4 augmente
  • Les opérateurs de réseaux mobiles utilisent massivement le carrier grade NAT
  • Des plateformes de trading d’adresses IPv4 ont été mises en place, et les cours flambent !

L’abondance d’adresses IPv6

Les adresses IPv6 sont codées sur 128 bits, 2128 soit 340 x 1036 vous l’aurez compris c’est énorme ! Il y a de quoi adresser quelques galaxies.

Autant dire qu’avec IPv6 on ne risque pas de manquer !

Un certain nombre de techniques permettant d’économiser les adresses on été mises en oeuvre :

  • Le NAT
  • Le virtual hosting
  • Les proxies
  • Les reverse proxies

Que dois-je faire ?

  • En tant que fournisseur de contenu vous devez opter vers un herbergeur fournissant de la connectivité IPv6
  • En tant qu’abonné internet vous devez choisir un FAI proposant de la connectivité IPv6

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